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NOTRE FRATERNITE
30 juillet 2013

POUR UN MINISTERE DES URGENCES ETC....

POUR UN MINISTERE DES URGENCES

 

Lors de la catastrophe ferroviaire de Brétigny, dès que les caméras apparaissaient, on a vu le Ministre de l'Intérieur dire qu'il était là, le Premier Ministre disant qu'il était toujours là, un collaborateur du Ministre des Transports disant que celui-ci arrivait certainement, le Procureur se perdant dans ses notes et n'ayant rien encore à annoncer et, omniprésent, le quasi Président à vie de la S.N.C.F. affirmant que celle-ci n'était pas coupable alors que personne ne la mettait en cause. Dans le même temps l'absence du moindre service d'ordre permettait à des voyous de dévaliser des blessés et même un cadavre. Plus tard, des autobus de remplacement arrivaient au petit bonheur la chance et si insuffisants que de nombreux banlieusards durent rejoindre leur domicile par des moyens de fortune ou le plus souvent à pied.

Ce bric-à-brac tumultueux nous incite à proposer la création d'un Ministère des urgences.

Il pourrait ne pas venir en surnombre car il est notoire que certains Ministères font double emploi, d'autres ont été créés pour satisfaire la parité et d'autres sont totalement inutiles. Ainsi, le bilan de la Ministre de la francophonie se réduit à quelques déclarations flatteuses mais la France a des Ambassades dans tous les pays du monde. Ces ambassades disposent de moyens importants, d'un Conseiller et d'un Service culturel parfaitement en mesure d'exprimer et de faire aimer notre langue sans que cela apparaisse comme un ultime sursaut de Franceafrique.

 

Le Ministère des Urgences, dès sa nomination, établirait des plans de secours immédiats dans des circonstances précises : catastrophes ferroviaires, catastrophes routières, catastrophes aériennes, catastrophes écologiques, inondations ou tornades dévastatrices, attentats terroristes etc... Ce Ministère disposant de pleins pouvoirs de Premier Ministre, interviendrait dès qu'un de ces fléaux se produiraient. Il comporterait, avec liaisons immédiates, les représentants des Ministères de l'Intérieur, de la Justice, des Transports, de la Santé, des Services de Protection Civile, des Pompiers, de la Gendarmerie, des Urgences hospitalières, du G.I.G.N., de la Croix Rouge, des S.AM.U., des Directions d'aéroports.

Pierre LORMEAU

 

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Les articles signés engagent leurs auteurs. Les articles non signés le Mouvement Fraternité, mais ses membres peuvent toujours nous faire parvenir ensuite un avis différent.

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LES COMMISSIONS D'ENQUETES PARLEMENTAIRES

 

Celle d'Outreau fut exemplaire, en grande partie grâce à la sagesse, à l'objectivité et à la pondération de son Président André Vallini. Depuis, elles donnent surtout l'occasion à des députés en manque de notoriété de revigorer leur image et de se faire un peu de publicité. Ils s'adressent au Président de l'Assemblée Nationale en lui disant : "Ce serait bien si l'on faisait une Commission sur..." et la fin de la phrase a peu d'importance. Le Président accepte de grand coeur pour ne pas contrarier son collègue et voyant une bonne occasion de faire parler son institution mieux qu'elle apparait dans les lamentables questions au gouvernement des mardis et mercredi aprés-midi.

Dès lors l'auteur du projet se fait naturellement élire Président de la Commission et, pour démontrer l'indépendance de celle-ci, choisit un Rapporteur de l'autre bord tout heureux de savoir que la chaîne parlementaire va le filmer durant des heures.

Mais la gloire est éphémère. Il faut avoir vu André GERIN, communiste sans l'être tout en l'étant, bouffi de satisfaction à la présidence d'une de ces commissions, narguant inconsciemment ses méchants confrères le présentant comme disposant du plus léger Q.I. du parlement, incapable de prononcer une phrase sans se la faire écrire, alors que bien peu se souvienne de l'objet de sa Commission.

L'hyper-vedette restera pour longtemps Charles de COURSON. C'était jusque-là un homme courtois, cultivé, bardé de diplômes et ayant appris chez les Jésuites comment bien se tenir à table et en compagnie. Mais ce fut une étrange idée que de susciter et de présider une Commission dite Cahuzac et de faire prêter serment à celui-ci alors qu'il avait lui-même reconnu avoir juré en vain, donc menti, à deux reprises, notamment devant tous les députés.

Se sentant pousser des ailes, Charles de COURSON s'est répandu dans toutes les télévisions pour claironner sa haute fonction et sa grande compétence pour l'assumer. Dans cet envol il en a perdu tout esprit éthique et toute crédibilité en disant coupable une des personnalités qu'il avait convoquée par la suite pour comparaître devant la Commission.

Comment maintenir quelque dignité à une Commission ainsi dirigée ? Elle s'est dès lors désarticulée, ses membres appartenant à l'Opposition politique démissionnant en fanfare, ceux appartenant à la Majorité n'ayant plus qu'à compter les dégâts.

Qu'on se rassure : des Commissions de ce genre il y en aura encore, peut-être pour enquêter sur les méfaits des frelons, sur la raréfaction des poissons de rivières ou sur le complot qui a pu détériorer la tapisserie d'un bureau annexe de l'Assemblée Nationale.

Jacques LARIVEAU

 

POUR LES MUSULMANS EN FRANCE

 

L'antisémitisme se présente souvent à découvert : de gros bras, parfois tatoués, un visage inexpressif, un regard vide avec une lueur de haine, une silhouette de brute épaisse, l'incapacité de tenir un propos cohérent, se réfugiant sous cette carapace apparemment rassurante, un gringalet bavard mais tout aussi incapable d'exprimer ses sentiments, et naturellement de justifier son hostilité à l'égard de ceux qu'on leur a présenté comme une race inférieure. Alors que si, parmi les humains, il existe une seule race différente, c'est bien celle de ces dangereux provocateurs.

L'Islamophobie est plus délicate et pluraliste et peut se manier dans les beaux quartiers comme dans les banlieues abandonnées. Ses inspirateurs n'agissent pas à visage découvert. Ils font diffuser leur haine d'étape en étape et avec bien des relais complaisants. On commence par dénoncer l'immigration. Quand c'est sans grand succès on y va de l'immigration clandestine. Si l'effet est insuffisant et si le chauffeur de salle fait faux-bond on passe en force vers les clandestins qui ruineraient notre sécurité sociale et qui seraient à peu près tous en provenance de pays à majorité musulmane. Dans le même temps les bons français qui ont le courage de résider encore en Seine-Saint-Denis voient de jour en jour, leur territoire encombré de jeunes à la peau grise, donc musulmans. Le moindre incident leur sera attribué, il ne restera plus qu'à comparer les prières faites dans la rue faute de lieux de reccueillements décents qu'à l'occupation nazie et à annoncer que la Charia prend déjà la place du code pénal.

Il est dommage que les grandes organisations, fédérations, associations musulmanes, grandes mosquées perdent du temps à se quereller pour s'assurer une suprématie alors qu'elles pourraient à l'unisson dénoncer ces campagnes anti-musulmanes qui risquent d'étendre leurs méfaits.

En ce blog, largement ouvert, nous nous efforcerons, avec les meilleurs spécialistes et, autant qu'ils le voudront, avec les associations officiellement représentatives, de mieux faire connaître et exprimer la réalité et la pensée musulmane, notamment telles qu'elles sont pratiquées et vécues en notre pays.

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Il est étrange que quand un incident survient auquel est mêlé un policier et sans même que celui-ci soit dénoncé, le représentant d'un syndicat de policier intervient immédiatement sur les chaînes d'information continue pour donner sa version des faits. Il les ignore pourtant, n'étant pas sur les lieux, n'ayant reçu aucune information concernant l'enquête judiciaire mais il tient à affirmer, sans ambages, que le policier mêlé à cet incident est innocent ou victime.

Les Syndicats de Policiers ont pour fonctions de représenter les intérêts moraux et matériels de leurs mandants et ne sont pas qualifiés pour intervenir de la sorte. Les chaînes de télévision devraient ne pas céder à leur zèle. Elles ont des journalistes, des reporters, des envoyés spéciaux pour informer leur public qui peut tout aussi bien attendre le premier rapport du préfet ou du procureur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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